BONNE ANNÉE 2025!

Chaque début d’année est un moment unique, un symbole de renouveau et de résolutions, tant au niveau individuel que collectif.

Les Arméniens célèbrent le Nouvel An depuis les temps immémoriaux. Dans le passé lointain, nos ancêtres le célébraient à l’aube du printemps, à l’équinoxe du 21 mars, ce qui correspond au bourgeonnement des arbres. Puis, le Navasard, qui symbolisait la victoire du patriarche légendaire du peuple arménien Hayk sur le tyran babylonien Bel, était célébré le 11 août comme le début d’une nouvelle année.

Les traditions du Nouvel An arménien, dont certaines ont disparu au fil du temps, sont un mélange de foi et de symbolisme culturel. Elles reflètent un profond sentiment d’optimisme qui nous donne la force de continuer à relever les défis.

Une partie des traditions du Nouvel An était directement liée au culte de l’eau et du feu. Autrefois, les jours précédant le réveillon, les maisons étaient nettoyées très minutieusement avec de l’eau et les objets inutiles étaient jetés pour s’assurer que toute l’énergie négative de l’année écoulée était éliminée. Il fallait également se débarrasser de ses dettes et se réconcilier avec les gens avec qui on avait eu des conflits durant l’année qui touchait à sa fin. Pour le réveillon du Nouvel An, les familles arméniennes allumaient un feu et se rassemblaient autour. Elles croyaient ainsi transmettre au feu tous les mauvais souvenirs et les erreurs, et recevoir à la place des bénédictions.

Que l’esprit de ces belles traditions nous accompagne tout au long de la nouvelle année! Que 2025 soit l’année de réconciliation et de consolidation pour les Arméniens du monde entier pour mieux faire face aux défis et menaces liés aux grands bouleversements de l’ordre mondial.

M.S.

 

 

2025-01-10T14:32:56+01:00 10.01.25|ÉDITORIAL|