«Chers amis, nous n’avons nullement la prétention de vous présenter un journal – non, loin de là – nous n’en avons ni la capacité ni les moyens. Nous tenterons simplement, par des chroniques variées, (…) de vous apporter à domicile – régulièrement – dans les meilleures conditions possibles, des sujets, articles, projets, faits, événements, bref, des nouvelles concernant notre Eglise et la communauté.»

C’est par ces mots que le comité de rédaction annonçait la naissance d’Artzakank en octobre 1986. «Chers amis, tout cela semble audacieux et nous en sommes conscientes – mais qui a donc dit: « qui ne risque rien, n’a rien… »» pensaient les membres du comité en se lançant dans l’aventure du journalisme amateur. Qui aurait imaginé que l’aventure perdurerait encore un quart de siècle plus tard?

Au cours des années, Artzakank a évolué avec les bouleversements majeurs survenus en Arménie, tels que le tremblement de terre, la proclamation de l’indépendance et la guerre de libération d’Artsakh (Karabakh), qui ont entrainé un chamboulement des priorités et objectifs des organisations de la Diaspora arménienne. Ces bouleversements ont eu pour résultat la remise en question des idées auxquelles s’attachait jusqu’alors l’identité arménienne dans les pays d’accueil après le génocide de 1915. Désormais, c’est la République d’Arménie, avec ses réalisations et problèmes, qui occupe le devant de la scène de nos communautés.

Le parcours d’Artzakank n’a pas été facile, mais avec persévérance et patience, nous avons surmonté les différents obstacles qui se sont dressés sur notre chemin. Mais c’est surtout l’encouragement de nos lecteurs et l’aide de nos fidèles collaborateurs ainsi que le soutien de l’Union arménienne de Suisse et celui de nos généreux donateurs et annonceurs qui nous ont permis de continuer ce travail bénévole, certes éprouvant mais ô combien passionnant. Nous vous remercions tous! Un grand merci également aux familles des membres de notre équipe, qui sont régulièrement mises à contribution pour soutenir nos efforts. Artzakank compte sur vous pour les années à venir …

La rédaction