La sirène arménienne Hooshkaparik, une créature légendaire à tête de femme et corps d’oiseau est le symbole du paradis et fut considérée au Moyen-Age comme la patronne des arts.

Ce symbolisme correspond pleinement à la boutique- galerie qui s’est ouverte en été 2016 dans la cave de l’immeuble au 7/2 de l’avenue Mashtots, à Erevan. C’est un paradis recréé par une centaine de talentueux artistes et maîtres-artisans arméniens à travers leurs œuvres originales qui y sont exposées.

Dans cette boutique spécialisée, unique dans son genre, on trouve des objets d’art appliqué et décoratif qui représentent non seulement les différents domaines traditionnels de la culture arménienne mais aussi les nouvelles technologies. Le choix des souvenirs est très vaste: bijoux, cartes, marque-pages, sacs, nappes, chapeaux, pièces de vaisselle, montres, photos, vêtements, costumes, etc.

Hooshkaparik s’est également fixé une mission pédagogique: des ateliers de broderie d’Aïntab, de Marash, de Sebastia et autres, de tapisserie et d’enluminure y sont organisés régulièrement sous la direction des meilleurs spécialistes de ces arts.

Critique d’art de formation, la directrice-fondatrice de Hooshkaparik Ani Margaryan est active depuis 4 ans dans la promotion de la culture arménienne et fait des recherches notamment sur l’art de l’enluminure et les costumes arméniens.

Ani explique les raisons qui l’ont poussée à fonder Hooshkaparik: « On trouve des objets artisanaux dans différentes boutiques de la ville mais les noms des artistes qui les ont fabriqués ne sont jamais mentionnés. A part cela, il est important de mettre en avant le mot d’ordre « les Arméniens achètent des objets créés par d’autres Arméniens » afin que le consommateur arménien évite d’acheter des produits importés qui sont souvent de mauvaise qualité. Nous avons beaucoup d’artisans qui peuvent nous procurer beaucoup d’objets qu’on utilise tous les jours mais il faudrait les présenter au public et créer une demande pour leurs produits. Pour atteindre ce but, il est nécessaire d’organiser des conférences, des cours publics, des expositions, des master class, etc. »

Ani Margaryan collabore aussi avec des artisans-maîtres arméniens de la diaspora. Elle donne des conférences et participe à la mise sur pied d’expositions pour des communautés arméniennes de la diaspora.

Lors de votre prochaine visite à Erevan, pensez à faire un tour chez la « sirène arménienne » à l’enseigne tirée d’un évangile illustré du 14^ième siècle. Vous y trouverez des souvenirs et des cadeaux originaux 100% arméniens.

Pour plus de détails et photos visitez la page Facebook: https://www.facebook.com/hooshkaparik