(Crédit photo: Azg)
Du 28 au 29 octobre 2023 un colloque scientifique international multidisciplinaire a eu lieu au Matenadaran à Erevan sous l’égide de la diaspora arménienne de Suisse, avec le généreux soutien des fondations Armenia, Topalian et Philippossian & Pilossian.
Ce colloque, qui avait pour titre « De la destruction de masse à la reconsolidation identitaire collective », était organisé par un comité scientifique composé de Valentina Calzolari, Raymond Haroutiun Kevorkian, Irène Nigolian et Sarkis Shahinian.
La première table ronde sur le thème de Médecine et psychanalyse, modérée par Irène Nigolian, médecin-psychiatre, psychanalyste, membre formatrice de la Société suisse de psychanalyse, membre formatrice de l’association arménienne de psychanalyse (Suisse), a réuni Janine Altounian, essayiste et traductrice française, notamment traductrice des œuvres de Freud (France), Gilbert Diatkine, médecin-psychiatre, psychanalyste, membre titulaire formateur de la Société Psychanalytique de Paris (France), et Samvel Soukiasyan, médecin, professeur en psychiatrie, chef des services psychiatriques du Centre de réhabilitation psychosociale, professeur au département de psychologie appliquée de l’université pédagogique d’Arménie de Kh. Abovyan (Arménie).
La deuxième table ronde, qui avait pour thème Anthropologie, sociologie et droit, était modérée par Raymond Haroutiun Kevorkian, historien, directeur de recherche émérite à l’Université Paris 8-Saint-Denis (France). Elle a réuni Arthur Atanesyan, professeur en sciences politiques, responsable de la chaire de sociologie appliquée, Université de Erevan (Arménie) et Sévane Garibian, professeure de droit dans les Universités de Genève et de Neuchâtel, spécialiste des crimes de masse (Suisse). La troisième conférencière annoncée dans le programme, Hranush Kharatyan, ethnologue, chercheuse à l’Institut d’Archéologie et d’Ethnographie de l’Académie des Sciences de la République d’Arménie (Arménie), était absente et a présenté son exposé le lendemain.
Turcologie, rapatriement, psychanalyse, était le thème de la troisième table ronde, modérée par Sarkis Shahinian, architecte, traducteur, Secrétaire général du Groupe parlementaire d’amitié Suisse-Arménie (Suisse). Les participants étaient Vartan Marashlyan, ex-ministre adjoint de la diaspora, co-fondateur de la fondation Repat Armenia (Arménie), Ruben Safrastyan, professeur, historien, Directeur de l’Institut des Études orientales de l’Académie des sciences de la République d’Arménie, chercheur- turcologue, (Arménie) et Irène Nigolian.
La quatrième table ronde ayant pour thème Histoire, littérature, philosophie, était modérée par Irène Nigolian et réunissait Raymond Haroutiun Kevorkian, Harry Koumrouyan, enseignant et directeur d’école, puis collaborateur du ministère de l’éducation du canton de Genève, écrivain, auteur de romans, de nouvelles et de livres pour enfants (Suisse) et Khachatur Gasparyan, professeur, Université d’Etat de Médecine Mkhitar Heratsi, chef du département de psychologie médicale (Arménie). Les deux autres conférenciers, Krikor Beledian, écrivain, auteur majeur de littérature arménienne contemporaine (France) et Valentina Calzolari, professeure de langue et de littérature arméniennes à l’Université de Genève, présidente de l’Association Internationale des Études Arméniennes (Suisse), étaient absents pour cause de maladie.
Guerre et société était le sujet de la cinquième table ronde, modérée par Sarkis Shahinian. Les conférenciers qui y ont pris part étaient Jhirayr Amirkhanyan, colonel, auteur, représentant du Ministère de la Défense (Arménie), Svetlana Baghdasaryan, chercheuse à l’Université de recherche de la défense nationale auprès du Ministère de la Défense de la République d’Arménie, spécialiste scientifique en psychologie militaire (Arménie), Vicken Cheterian, historien, auteur, spécialiste des relations internationales (Suisse) et Aghasi Tadevosyan, anthropologue culturel, cher-cheur principal, Institut d’archéologie et d’ethnographie, Académie nationale des sciences (Arménie).
Le colloque, ouvert au public, a été retransmis en direct par zoom, permettant ainsi aux personnes intéressées de le suivre en ligne ou en différé.
