par Marcus BAGHDASSARIAN

L’Arménie est très souvent appelée la «Silicon Valley of the former Soviet Union» ou «The Next IT Nation». Des comparaisons avec Israël sont souvent faites. Le Centre TUMO a certainement donné le coup d’envoi absolu à la revitalisation de l’Arménie en tant que lieu de démarrage de l’innovation. Mais il y a plus, notamment en ce qui concerne l’encouragement des jeunes start-ups. Dans cet article, je donnerai un aperçu des institutions disponibles et de leur stade de développement. Bref, un environnement fertile/ favorable pour les start-ups a émergé en Arménie au cours des dix dernières années, avec les financements appropriés.

Chaque start-up naît avec une idée et, dans le meilleur des cas, elle devient un concert mondial avec des milliers d’employés et des revenus se chiffrant en milliards de dollars en devises fortes. Dans un monde globalisé par la numérisation et le capital, il est important qu’une start-up soit accompagnée jusqu’à la maturité du marché.

À cette fin, il est important de procéder tout d’abord à une analyse des étapes de développement dans lesquelles se trouve une start-up et des ressources disponibles․

Permettez-moi de commencer par les ressources qui sont disponibles :

• «Compréhension des affaires» dans le but de mieux comprendre la gestion des affaires, car souvent les fondateurs de startups ont plutôt une formation en mathématiques et en sciences.
• «Capital» avec l’objectif, car aucune entreprise ne peut aujourd’hui devenir grande sans le capital de démarrage nécessaire.
• «Environnement commercial» dans le but d’échanger des idées avec d’autres start-ups et leurs fondateurs, de se soutenir mutuellement et d’apprendre les uns des autres même à travers les erreurs qui ont été commises.
• «Installations» dans le but de bricoler des idées et de les mettre en œuvre non pas exactement dans un sous-sol ou un garage (ce sont de purs mythes), mais dans un environnement moderne plus agréable avec une très bonne connexion internet et un réfrigérateur complet.

Il existe 5 niveaux de développement:

• «Individual»: c’est la personne qui a une idée en tête ou qui souhaite s’associer à d’autres personnes pour réaliser un projet.
• «Idea Stage»: Nous parlons ici du développement de l’idée, et souvent nous parlons aussi de la naissance de l’idée.
• «Pre-Seed Stage»: entre la naissance de l’idée et la graine est l’étape préliminaire de la graine. En d’autres termes, c’est ici que vous réfléchissez à la manière dont vous voulez entrer dans le marché avec le produit numérique et aux tests que vous devez effectuer.
• «Seed Stage»: À partir de là, le produit numérique est introduit pas à pas sur le marché concerné et la commercialisation du produit est lancée.
• «Early Stage»: Maintenant que le produit numérique a survécu à toutes les étapes préliminaires et qu’il a déjà été mis sur le marché, il est d’autant plus important de soutenir la cause avec beaucoup de capital et de la promouvoir au niveau international.

Maintenant que l’analyse est terminée, je voudrais signaler quelques institutions en Arménie avec lesquelles j’ai déjà eu l’occasion d’être en contact.

Si la startup est en phase de génération d’idées, on peut contacter TUMO, COAF, EIF, armath, qui ont les moyens au service de « Business Understanding ». Ils sont là pour aider à l’éducation dans ce domaine. Si le démarrage est déjà en phase de «Pre-Seed Stage» et/ou de «Seed Stage», vous pouvez con-tacter les institutions FAST Foundation ou StartDoon.

Si la start-up a besoin d’injections de capitaux sup-plémentaires après le financement initial, qui se fait par l’intermédiaire des trois FFF, «Friends, Fools & Family» – ce qui est le cas dans le monde globalisé des start-up – des fonds publics sont disponibles d’une part, notamment par le biais de programmes de financement de l’UE et de l’aide allemande au développement, ainsi que d’initiatives privées telles que FAST Foundation, Angel Investoren Club of Armenia (AICA) et Business Angel Network of Armenia (BANA). Plus tard, lorsque le produit doit être promu à l’échelle internationale, il est recommandé de faire appel à la société de capital-risque SmartGateVC.

En ce qui concerne les moyens de «l’environnement des entreprises», où il est surtout question de mise en réseau, il existe toute une série d’institutions. Les plus célèbres sont probablement TUMO, EIF, AGBU, Girls in Tech et pour Blockchain, Nooor. Et ensuite, de l’Arménie pour décoller au niveau international, le Sevan Startup Summit.

Parmi les «installations» en tant que moyen, il convient de noter tout particulièrement Yerevan Impact Hub, Loft, situé à Gyumri et à Erevan, et HeroHouse, à Erevan. Ici, on peut acquérir une adhésion. Si, en revanche, une start-up veut louer ses propres locaux en Arménie, alors Gyumri Tech Center (GTC) et Vanadzor Tech Center (VTC) sont recommandés, ainsi qu’à Erevan même, Mergelyan Cluster, probablement le plus grand lieu de naissance des entreprises du secteur des TIC.

En résumé, au cours des dix dernières années, l’Arménie a développé un paysage très efficace et professionnel pour la scène des TIC, où les gens de la scène se rencontrent, échangent, se soutiennent, apprennent les uns des autres. Un monde qui vit complètement la dynamique de l’avenir technologique, produisant des entreprises de renommée mondiale comme PicsArt et Krisp.